Le 10 juin, une centaine de personnes a participé à la journée sur l’accouchement respecté organisée par l’association Mettre Ô Monde. Riche programme : rencontres avec les professionnels de la périnatalité et ateliers de pratiques douces pour accompagner la grossesse et préparer son accouchement (yoga, chant prénatal, sophrologie, shiatsu, méthode Feldenkrais), repas partagé, propice aux échanges d’expériences et présentation par le Dr Marie-Christine Albarel de l’approche de Hugues Reynes. Ce médecin introduit l’importance de la préparation à la parentalité pendant la grossesse, afin de faciliter la rencontre entre le couple et l’enfant. Enfin projection-débat autour du documentaire « La naissance, une révolution ! » de F.Cuvelier avec de nombreux intervenants : Marie-Christine Albarel, Gynécologue, Hélène Pariente et Anne Macquet, sages-femmes, Jacques Palusci et Marie-Ange Baudin, médecins généralistes et Kelly Jean-Marie, resp. de l’unité de soins maternité de la clinique d’Occitanie. Jacques Palusci résume sa pensée par : «les sages femmes sont là pour que les femmes accouchent (soutien…), alors que les médecins sont là pour accoucher les femmes ! » et s’interroge: « comment se fait-il que les femmes se laissent imposer la péridurale par exemple ? Quelle est cette culture ? ».
De nombreux points ont été abordés : l’importance de l’accompagnement global de la naissance, plus naturel et personnalisé (Suivi basé essentiellement sur une relation de confiance entre une femme et sa sage femme jusqu’au jour de l’accouchement puis lors des visites à domicile), l’état des lieux de l’offre de soins en France (Malgré la demande des femmes et des sages-femmes, l’accompagnement global n’est possible que dans certains cas : accouchement à domicile, en plateau technique ou en pavillon de naissance, qui représentent seulement 1% des accouchements), et sur le coût de l’accouchement, thème de cette semaine mondiale de l’accouchement respecté (Non autorisées en France malgré le succès à l’étranger depuis plus de 30 ans, les maisons de naissance offriraient plus de confort, un réel suivi et réduirait les frais pour la société).
Quel beau et dur combat à mener encore !
N.A.